Avec la centrale Noor I, le Maroc se tourne vers le soleil

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Aux portes du désert, la Mecque de l’industrie cinématographique a désormais des airs de nouvel eldorado de l’énergie solaire. Dans la ville de Ouarzazate, le roi Mohammed VI a inauguré jeudi 4 février le projet Noor I, premier volet de ce qui sera la plus grande centrale solaire thermodynamique du monde.

A perte de vue, quelque 500.000 miroirs cylindriques sont installés sur le sable, sur une surface de 450 hectares, soit 680 terrains de football. L’architecture des bâtiments qui complètent le paysage fait écho à la tradition des constructions en terre. A une demie douzaine de kilomètres à vol d’oiseau, un barrage construit en 1954 par Hassan II fournit les quantités d’eau nécessaires à l’entretien de la centrale.

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Des figures parmi les plus emblématiques du monde des affaires ont fait le déplacement, tout comme l’ensemble de la classe politique marocaine. Ce n’est pas un hasard si le conseil du gouvernement, qui devait initialement se tenir jeudi 4 février, a été avancé d’un jour.

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Chez les acteurs qui ont participé à ce projet dont l’inauguration a été maintes fois reportée – notamment ceux de l’Agence de l’énergie solaire (Masen), en première ligne du pilotage des énergies renouvelables au Maroc – on sent la satisfaction de voir la centrale enfin opérationnelle. Le premier kilowatt a été officiellement produit à 16 heures, par le roi en personne.

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Aujourd’hui le roi du Maroc écrit une nouvelle page dans l’histoire du climat: La centrale solaire d’Ouarzazate est inaugurée

la ministre déléguée à l'Environnement, Hakima El Haite.

La centrale thermosolaire Noor I, c’est 160 MW grâce à la technologie thermo-solaire (CSP) à capteurs cylindro-paraboliques, et une capacité de stockage thermique de 3 heures à pleine puissance. Elle doit « permettre à des milliers de familles d’être raccordées à l’électricité, et éviter le rejet de 240.000 tonnes de CO2 par an », a indiqué Mustapha Bakkoury, directeur général de Masen.

Cette première tranche a coûté 7 milliards de dirhams, grâce à des financements de la Banque africaine de développement, la Banque publique allemande Kfw, la Banque mondiale, l’Agence française de développement, la Banque européenne d’investissement, le fonds de technologies propres et la Commission européenne.

 

Source: Al huffington post Maghreb

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